La rosace du couchant, plus couramment appelée rosace de l’Agneau, mérite un arrêt sur image. Située au-dessus du grand portail, à plus de trente mètres de haut, elle occupe, avec ses douze mètres de diamètre, une place si importante qu’elle touche l’ogive dans sa partie supérieure.
Exécutée en 1394 par Henri de Nivelle, le verrier attitré de Saint-Jean, elle présente au centre l’Agneau qui donne son nom à la rosace. Habilement découpée, elle relate en 6 médaillons quelques épisodes de la vie de St Etienne, puis, en 12 médaillons, celle de Jean Baptiste, à qui est consacré l’édifice.
Chacun remarquera et gardera dans son souvenir la beauté de cette rosace à qui le soleil à son déclin donne à la teinte jaune chromée qu’elle est seule à posséder, « une chaude lumière qui fait chanter à la cathédrale sa prière du soir ».
NB: le passage ci-dessus est un extrait du Progrès du 25/08/2006.
La chapelle des Bourbons
Une autre rosace magnifique est présente dans la chapelle des Bourbons située dans la partie sud de la cathédrale. Les travaux de cette chapelle débutent en 1480 pour être achevés au début du XVIème siècle. Les vitraux sont réalisés par le maître verrier Pierre de Paix. C’est un style gothique flamboyant qui est ainsi déployé, conférant finesse et légèreté à cette autre rosace d’exception.
Liens
- les vitraux de la Cathédrale : http://cathedrale-lyon.cef.fr/visite/vitraux/
- parcours de visite dans le Vieux-Lyon : http://www.lyon-visite.info/vieux-lyon/