La rosace du couchant

176

La rosace de l’Agneau.

La rosace du couchant, plus couramment appelée rosace de l’Agneau, mérite un arrêt sur image. Située au-dessus du grand portail, à plus de trente mètres de haut, elle occupe, avec ses douze mètres de diamètre, une place si importante qu’elle touche l’ogive dans sa partie supérieure.

Exécutée en 1394 par Henri de Nivelle, le verrier attitré de Saint-Jean, elle présente au centre l’Agneau qui donne son nom à la rosace. Habilement découpée, elle relate en 6 médaillons quelques épisodes de la vie de St Etienne, puis, en 12 médaillons, celle de Jean Baptiste, à qui est consacré l’édifice.

rosace_de-l_agneau_ext

Vue de l’extérieur.

Chacun remarquera et gardera dans son souvenir la beauté de cette rosace à qui le soleil à son déclin donne à la teinte jaune chromée qu’elle est seule à posséder, « une chaude lumière qui fait chanter à la cathédrale sa prière du soir ».

NB: le passage ci-dessus est un extrait du Progrès du 25/08/2006.

La chapelle des Bourbons

rosace_bourbons

Rosace. Chapelle des Bourbons.

Une autre rosace magnifique est présente dans la chapelle des Bourbons située dans la partie sud de la cathédrale. Les travaux de cette chapelle débutent en 1480 pour être achevés au début du XVIème siècle. Les vitraux sont réalisés par le maître verrier Pierre de Paix. C’est un style gothique flamboyant qui est ainsi déployé, conférant finesse et légèreté à cette autre rosace d’exception.

Liens

Ma sélection de livre pour cette page

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.